Selon les dernières recherches scientifiques, les interventions non-létales dans la gestion de conflits avec les grands carnivores seraient les options dont les effets positifs sont les plus durables.
Les méthodes d’effarouchements habituellement utilisées sont essentiellement basées sur un effet néophobique ou d’évitement et changent le comportement du prédateur le plus souvent sur un court terme. Depuis quelques années, certains scientifiques s’intéressent à un type d’effarouchement qui pourrait modifier le comportement du prédateur sur une durée plus longue en le soumettant à une expérience douloureuse lors d’une approche d’un troupeau grâce à un tir d’effarouchement traumatisant  mais non létal afin que celui-ci associe le bétail à la douleur et le conduise par sensibilisation à éviter les troupeaux sur un moyen ou long terme. De plus, cet apprentissage par association pourrait théoriquement se transmettre à d’autres individus par apprentissage social.
Bien que le tir d’effarouchement à effet traumatisant soit depuis
longtemps préconisé dans les différents PNA Loup, cette méthode a peu à peu été délaissée au profit des tirs létaux et n’a fait, à fortiori, l’objet d’aucune étude d’efficacité.
Nous souhaitons à travers ce projet, développer et évaluer une méthode d’effarouchement proactive du loup sur une de nos réserves où le système troupeau-loup-protection est particulièrement étudié depuis l’installation du prédateur 

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